La route pour Siviez est pavée d’obstacles !

Malgré les meilleures préparations, nos sorties de déroulent pas toujours comme prévues. Notre secrétaire, Kathryn, raconte … 

« On arrive tous les trois, Jean-Marc, Alexis et moi, au local avant l’heure pour préparer notre grande journée à Siviez. On passe en revue ensemble notre longue ‘checklist’ portant les conseils de notre responsable technique Annick et on contrôle plusieurs fois qu’on a tout le matériel nécessaire pour notre sortie avec Gérard. Moufles, peau de mouton, chauffe-mains, cingles… petite discussion s’il faut prendre la housse ou sac de couchage, on sait que les hanches de Gérard mesurent 42cm, Annick nous a prévenu que ce serait serré pour le siège baquet du Tempo. On décide de déferrer la décision et prendre les deux. On est prêt !

Funispace en panne ! Quoi ? Le Funispace ne tombe jamais en panne. On a toujours le temps… diversion vers La Chaux Express pour prendre le Jumbo pour Gentianes.

Jumbo en panne ! Quoi ? Ce n’est pas vrai ? Pourquoi aujourd’hui ?

Retour vers la route originale : Lac de Vaux, interdiction de monter ! Quoi ? Là je commence à sentir le stress monter… On attend l’ok du chef de sécurité – accordé. On est enfin sur le bon chemin pour Siviez. Quelques petites gouttes d’huile tombent depuis le vieux siège sur nos jolies vestes orange. Pas grave : lui, au moins, il fonctionne !  

Jean-Marc regarde avec envie la belle neige poudreuse sur Chassoure et je lis dans ses pensées.

« Non, Jean-Marc, ‘ je lui dit. ‘Je n’ai aucun doute que tu peux skier Chassoure avec le Tempo dans la poudreuse mais, avec la chance qu’on a eu jusqu’à ici ce matin, je te l’interdit. »

Il accepte et on monte tous avec quelques regrets dans les cabines pour descendre par la méthode moins intéressante mais plus sage.

On arrive à Siviez au même moment que Gérard et sa famille – ouf !

A partir de là, la journée se déroule comme planifiée et toute l’équipe passe un moment magique avec la famille Joris. On installe Gérard dans le skibob sans problème et, finalement le sac de couchage laid est préféré à la jolie housse technique. Ce n’est pas beau sur les photos mais Gérard est confortable et chaud pendant toute la journée et c’est l’essentiel.

Notre retour sur Verbier est sans difficulté. Alexis et moi ont de la peine à suivre Jean-Marc, qui conduit le skibob vide plus vite que nous, les skieurs libres, et on arrive au local en temps record.

Mais là, de nouveau, les choses tournent mal : la bouteille est disparue ! Je panique, où est-ce que je vais trouver en ce temps de Covid quelque chose pour trinquer avec mes deux héros notre journée réussie, malgré son mauvais début ?

Ah, les coquins ! Les deux ‘héros’ l’avaient cachée ce matin avant le début de nos aventures. Impossible à m’énerver : santé !